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jeudi 26 septembre 2013

Une planète dans la tête de Sally Gardner


Résumé :
Depuis que ses parents ont dû fuir la répression d’un gouvernement brutal, Standish vit avec son grand-père dans la « zone 7 », celle des impurs, privés de tout, surveillés en permanence… Dyslexique, il subit à l’école brimades et humiliations jusqu’au jour où il se lit d’amitié avec son nouveau voisin, Hector. Ensemble, ils rêvent de s’évader sur Juniper, la planète qu’ils ont inventée. Mais Hector et ses parents disparaissent sans laisser de trace… Ont-ils été supprimés ?

Mon avis :
Je tiens d’abord à remercier les éditions Gallimard, qui me permette de découvrir de nouveaux romans mais aussi de nouveaux auteurs. Quand j’ai reçu ce livre, je ne connaissais pas cette auteure et ni ce livre. Donc c’est avec plaisir que j’ai feuilleté ce livre et je me suis dis qu’il allait être vite lu, restait plus qu’à ce que l’histoire m’entraine. J’ai bien aimé ma lecture, de ce fait, le livre a été lu rapidement.

On rencontre Standish, un jeune garçon âgé de quinze ans qui est dyslexique. De ce fait, pas grand monde ne l’apprécie et en plus, il vit dans la Zone Sept donc il n’a pas beaucoup de moyen financier. Comme ce livre est une dystopie, le monde que l’auteure a créé n’est pas stable, elle est contrôlée par la Patrie. Il a une vie très difficile, du coup, je pense que c’est un garçon qui ne ressent pas tellement les choses (sauf par rapport à Hector et Papou). Standish nous raconte sa vie dans la Zone Sept et on découvre son monde…

Je vais d’abord commencer par ce qui m’a dérangé dans ce livre. L’auteure a une intrigue prenante mais c’est tout. Les chapitres sont très courts, imaginez, cents chapitre pour deux cents cinquante quatre pages. J’ai trouvé l’univers que Sally Gardner a créé est original, mais pas assez exploité, elle n’est pas allée au fond de ses pensées, de son imagination. Elle est restée sur les idées principales, ce qui est dommage car, le livre aurait pu être plus long – ce qui ne m’aurait pas dérangé – de plus, je me serais peut-être attachée à Standish, car j’ai été touché par ce personnage mais il manquait quelque chose. Par rapport aux personnages secondaires, l’auteure est restée vague aussi, Standish est notre héros donc on l’apprécie, mais les personnages secondaires n’ont pas été assez exploités, on ne connaît rien d’eux. De plus, on se pose de suite des questions par rapport aux coutumes, à la Zone Sept… L’auteure nous donne des indices petits à petits mais pas assez à mon gout, personnellement, je me pose encore des questions par rapport à ce livre sur l’univers.

A part le fait que Sally Gardner n’exploite pas assez ses idées, ses personnages, son univers, j’ai trouvé l’intrigue prenante. J’ai été intrigué par cette « homme de la lune », par « Juniper »… Il faut savoir que Sally Gardner est dyslexique, on le ressent dans le récit, l’auteure aurait très bien pu faire revoir son histoire, mais elle a décidé de le laisser ainsi, personnellement, ça ne m’a pas dérangé, bien au contraire car par moment, l’auteure insère des répliques assez insensées et redevient sérieuse l’instant d’après.
Son écriture est fluide et comme les chapitres sont courts, le rythme de lecture est rapide. On est dans le présent mais par flashbacks, Standish nous raconte comment il en est arrivé là avec son Papou. J’ai été touché par la vie qu’il mène qui n’est pas facile.

En conclusion, un livre intéressant et intriguant mais qui n’est pas assez complet à mon goût. Je n’ai pas détesté, au contraire car l’intrigue est prenante. J’ai bien aimé découvrir Standish, son passé et son présent. Un livre que je conseillerais mais avec quand même quelques précautions pour apprécier cette lecture.

3 commentaires:

  1. Belle chronique !

    Je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il manque de profondeur !

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  2. C'est vrai qu'elle aurait pu aller plus loin mais ça ne m'a pas vraiment gênée

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  3. Bel avis ! J'ai adoré ce livre, même s'il a un côté dérangeant comme tu le soulignes. Dommage que certains points ne soient pas approfondis mais bon, j'aime bien le côté "allusion" aussi.

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