Résumé :
2036. Un virus inconnu déferle sur la Terre. Plus virulent qu’Ebola, plus mortel que la Grippe Espagnole, plus contagieux que le Covid-19, il plonge le monde entier dans le chaos.
Mary, une jeune femme rescapée, tente de survivre à la pandémie en ralliant l’ouest des États-Unis dans l’espoir de trouver une communauté épargnée par la sauvagerie humaine.
Faisant face à de multiples mauvaises rencontres, fusillades et attaques d’animaux sauvages, elle n’aura de cesse d’affronter les multiples dangers sur son chemin afin d’atteindre son but…
« Au-delà des collines » est une fresque sauvage qui induit une réflexion sur les fondements des sociétés des pays riches et la démesure de notre civilisation. Dans une atmosphère post-apocalyptique, l’histoire est toutefois portée par un vent d’espoir.
Mon avis :
Deuxième roman de Marie Nocenti que je lis et je ne suis toujours pas déçue. Même si j’ai préféré Dies Irae par rapport à celui-ci, j’ai quand même passé un agréable moment de lecture.
On suit l’histoire de Mary, jeune maman, enceinte, infirmière… un virus ravageur va faire son apparition, très peu de personne arrive à se rétablir quand ils ont attrapé ce virus. Et les quelques rescapés vont devoir survivre car l’Homme est un loup pour l’Homme… après s’être remis de ce virus, Mary rentre chez elle et découvre que son mari et sa fille sont morts. Elle décide de prendre quelques affaires, d’enfourner sa moto et de partir vers l’ouest des Etats-Unis. Mais ce voyage ne va pas être de tout repos.
On entre dans le vif du sujet, le virus se propage très vite et personne n’y peut rien. Malgré les difficultés, la perte de sa fille, Mary est une personne forte. Les épreuves dès le début du roman que Mary doit traverser son terrible et on ne peut pas imaginer être à sa place tellement que la douleur doit être énorme. Mais elle arrive à supporter sa douleur et à être raisonnable. Elle est très attachante, elle aide tout le monde, elle est forte et déterminée.
Sur sa route, Mary va faire la rencontre de plusieurs personnes. Au début, elle part de chez elle et quand elle arrive à sa destination, elle se retrouve avec pas mal de monde à gérer… Mais ça ne lui déplaît, bien au contraire.
Les personnages secondaires sont tous touchants, l’auteure nous fait part de leur passé, on apprend à bien les connaitre grâce à ça. Ils ne sont pas survolés, ce que j’ai bien apprécié.
Marie Nocenti ne s’attarde pas sur l’origine du virus, d’ailleurs on ne sait rien. Elle se concentre que sur l’après, sur l’Homme et sa façon de gérer les choses, comment réapprendre à vivre sans électricité, sans eau, à la dure.
Même si j’ai bien aimé l’histoire, ce livre a quand même ses défauts. Comme le fait que Mary tombe trop vite à mon goût amoureuse, l’amour ça s’apprivoise, ça se travaille… Et quelques d’autres petits trucs. Mais ce n’est pas grand-chose pour perturber la lecture ce roman.
En tout cas, si vous aimez les romans post-apocalyptique, je vous recommande ce roman. Il se passe en 2036, donc bien après la Covid-19. Et là, on peut se dire que l’humanité n’en a pas encore fini avec les virus.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire