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lundi 14 mars 2022

Il était une fangirl, tome 3 : Rosie & la Bête d'Ashley Poston

Résumé :

Les livres Starfield, vous connaissez ? Rien de moins que la saga de science-fiction la plus géniale de tous les temps ! Et il n'y a pas plus fan que Rosie Thorne – même si, à la mort de sa mère, elle et son père ont dû vendre leur précieuse collection pour parvenir à joindre les deux bouts. Alors quand elle met la main sur un exemplaire original très rare – inespéré ! – et le détruit par accident – la bourde du siècle ! –, son chemin croise celui de Vance Reigns, l'enfant terrible de Hollywood.

Or l'acteur à la réputation sulfureuse a récemment été éclaboussé par un nouveau scandale. Résultat ? Contraint de faire profil bas, il est envoyé – exilé, plutôt – dans une petite ville au milieu de nulle part, où il passe son temps à broyer du noir et à s'ennuyer ferme jusqu'au jour où il tombe sur... Rosie ! Le problème, c'est que les deux jeunes gens, forcés de se côtoyer jour après jour, se prennent illico en grippe. À moins que...

Lettre d'amour à la pop culture, mais aussi lettre d'amour tout court, Rosie et la Bête conclut avec brio la trilogie Il était une fangirl, qui revisite les contes de fée sous l'angle de la pop culture. Saluée pour sa sensibilité – avec des thèmes comme le deuil et l'acceptation de soi – et ses dialogues à mourir de rire, cette réinterprétation est bourrée de charme et de clins d'œil aux films, aux livres et aux séries que nous connaissons tous.

Mon avis :
Quand Lumen a annoncé la sortie de ce troisième tome, j’étais impatiente de découvrir ce dernier tome de la trilogie. Après avoir lu les trois tomes, mon préféré reste le premier.

On a affaire à une histoire revisitée de La belle et la bête. Rosie – la belle, va faire la rencontre de Vance Reigns – la bête. Rosie est fan de Starfield, elle vit dans une petite ville avec son père. Sa mère est décédée il y a un an et elle en a marre d’être la fille orpheline. Un soir, malencontreusement ou heureusement – ça dépend du point de vue, elle rentre dans une maison qu’elle ne connait pas. Elle va découvrir une magnifique bibliothèque où elle va voir le roman préféré de sa mère. Mais elle va se faire prendre par Vance, elle s’enfuit mais en voulant s’enfuir elle va tomber dans la piscine, avec le roman qui coûte très cher car il est rare. N’ayant pas les sous pour rembourser l’ouvrage, elle va devoir réorganiser la grande bibliothèque de la maison.

Evidemment, Vance n’est pas content de voir son monde perturbé par Rosie. Vance est l’enfant terrible d’Hollywood, tout ce qu’il fait est méchant. Et d’ailleurs c’est pour cela que son beau-père l’a envoyé dans une maison sans que personne ne sache où il se trouve pour faire profil bas un certain temps. Il va vite se rendre compte qu’avec Rosie il va pouvoir être lui-même.

Même si Rosie a grandi avec l’univers Starfield, elle est très terre à terre. Elle est direct et parfois se met dans de drôles de galères. J’ai bien aimé son personnage qui ne veut pas être juste une orpheline mais qui veut prouver qu’elle est forte.

Concernant le conte revisité de La Belle et la Bête, je l’ai trouvé assez respecté. On a une Belle, une Bête, une bibliothèque, un Gaston, un bal, une robe jaune, un père protecteur… j’oublie peut-être des choses mais ceux-là m’ont bien marqué.

L’alternance des points de vue fait qu’on a un bon rythme de lecture. Et puis retrouver de temps en temps les personnages des autres tomes est plaisant, surtout la fin de ce tome. Elle m’a donné le sourire.

En conclusion, un dernier tome qui m’a bien plu, mais mon préféré reste le premier tome. On voit le changement de comportement de Vance au fil des pages, le lien qui se crée entre les deux protagonistes. On a une belle fin pour cette trilogie.

Je tiens à remercier les éditions Lumen pour cette découverte !

vendredi 11 mars 2022

Au-delà des collines de Marie Nocenti



Résumé : 
2036. Un virus inconnu déferle sur la Terre. Plus virulent qu’Ebola, plus mortel que la Grippe Espagnole, plus contagieux que le Covid-19, il plonge le monde entier dans le chaos.

Mary, une jeune femme rescapée, tente de survivre à la pandémie en ralliant l’ouest des États-Unis dans l’espoir de trouver une communauté épargnée par la sauvagerie humaine.

Faisant face à de multiples mauvaises rencontres, fusillades et attaques d’animaux sauvages, elle n’aura de cesse d’affronter les multiples dangers sur son chemin afin d’atteindre son but…

« Au-delà des collines » est une fresque sauvage qui induit une réflexion sur les fondements des sociétés des pays riches et la démesure de notre civilisation. Dans une atmosphère post-apocalyptique, l’histoire est toutefois portée par un vent d’espoir.

Mon avis :
Deuxième roman de Marie Nocenti que je lis et je ne suis toujours pas déçue. Même si j’ai préféré Dies Irae par rapport à celui-ci, j’ai quand même passé un agréable moment de lecture.

On suit l’histoire de Mary, jeune maman, enceinte, infirmière… un virus ravageur va faire son apparition, très peu de personne arrive à se rétablir quand ils ont attrapé ce virus. Et les quelques rescapés vont devoir survivre car l’Homme est un loup pour l’Homme… après s’être remis de ce virus, Mary rentre chez elle et découvre que son mari et sa fille sont morts. Elle décide de prendre quelques affaires, d’enfourner sa moto et de partir vers l’ouest des Etats-Unis. Mais ce voyage ne va pas être de tout repos.

On entre dans le vif du sujet, le virus se propage très vite et personne n’y peut rien. Malgré les difficultés, la perte de sa fille, Mary est une personne forte. Les épreuves dès le début du roman que Mary doit traverser son terrible et on ne peut pas imaginer être à sa place tellement que la douleur doit être énorme. Mais elle arrive à supporter sa douleur et à être raisonnable. Elle est très attachante, elle aide tout le monde, elle est forte et déterminée.

Sur sa route, Mary va faire la rencontre de plusieurs personnes. Au début, elle part de chez elle et quand elle arrive à sa destination, elle se retrouve avec pas mal de monde à gérer… Mais ça ne lui déplaît, bien au contraire.
Les personnages secondaires sont tous touchants, l’auteure nous fait part de leur passé, on apprend à bien les connaitre grâce à ça. Ils ne sont pas survolés, ce que j’ai bien apprécié.

Marie Nocenti ne s’attarde pas sur l’origine du virus, d’ailleurs on ne sait rien. Elle se concentre que sur l’après, sur l’Homme et sa façon de gérer les choses, comment réapprendre à vivre sans électricité, sans eau, à la dure.

Même si j’ai bien aimé l’histoire, ce livre a quand même ses défauts. Comme le fait que Mary tombe trop vite à mon goût amoureuse, l’amour ça s’apprivoise, ça se travaille… Et quelques d’autres petits trucs. Mais ce n’est pas grand-chose pour perturber la lecture ce roman.

En tout cas, si vous aimez les romans post-apocalyptique, je vous recommande ce roman. Il se passe en 2036, donc bien après la Covid-19. Et là, on peut se dire que l’humanité n’en a pas encore fini avec les virus.