Mes dernières chroniques :

lundi 29 novembre 2021

Dies irae : Les larmes de sang de Marie Nocenti



Résumé :
Le 29 décembre 1890, le massacre des Sioux à Wounded Knee marque la fin des guerres indiennes. 
De passage dans la région, John Parker va faire une rencontre qui va bouleverser sa vie. Malgré les préjugés, il épouse une Indienne et deux enfants naîtront de cette union heureuse. Mais en cette fin du dix-neuvième siècle, ceux qui osent se mélanger sont encore l’objet de la haine et de l’incompréhension. Leur bonheur bascule brutalement dans l’horreur quand sa femme est retrouvée morte. Ses assassins ne seront jamais retrouvés. 

Devenus adultes, la vie des enfants de John sombre à nouveau dans la violence quand le destin met sur leur chemin les meurtriers de leur mère. Déchirés entre deux cultures, rejetés par leurs peuples respectifs, ces jeunes métis, ni blancs ni indiens, vont devoir se battre contre les préjugés pour faire triompher la justice et trouver leur place dans la société.

Mon avis
Une belle surprise ! Ce roman fût pour moi une belle surprise. J’ai découvert Marie Nocenti par hasard lors d’un marché de Noël à côté de chez moi. Après discussion avec Marie Nocenti, je me suis laissée tenter par ce roman.

On va faire la découverte de l’histoire de John Parker et Plume Légère. John Parker est un blanc et Plume légère une indienne. Ils vont se rencontrer après le massacre des Sioux à Wounded Knee. Elle et son frère sont des survivants de ce massacre, John Parker va décider de les aider à se remettre sur pied. Il ne s’attendait pas à tomber amoureux d’une magnifique indienne… Un mariage, deux enfants, le bonheur pour eux ! Jusqu’à ce que Plume Légère rencontre sur son chemin deux hommes qui haïssent les squaw… Retrouver morte, la famille de Parker va devoir se relever de cette tragédie.

Dès les premières pages j’ai été prise par l’histoire. La plume de Marie Nocenti est simple et fluide. On a tout de suite envie de découvrir l’histoire de John Parker.
Le côté historique du roman est prenant, on ressent que l’auteure a fait des recherches pour écrire son histoire. L’auteure a su retranscrire la souffrance des indiens des meurtres de leurs proches lors de ce massacre.
Mais, ce n’est pas le pire, le chapitre concernant le décès de Plume Légère est très détaillé et très douloureux à lire. Ce chapitre ne nous lâche plus lors de la lecture de la suite et même en aillant fermé le roman, on y pense encore… J’ai été averti par l’auteure et le résumé nous prévient aussi.

Nous lecteurs, nous connaissons les meurtriers et on espère qu’une chose, c’est que justice soit faite. On tourne les pages rapidement pour découvrir la suite de l’histoire.
Après le décès de Plume Légère nous suivons l’histoire à travers Winona sa fille. J’ai beaucoup aimé ce personnage, elle a un fort caractère, courageuse, imprévisible mais en même temps elle a un côté fragile, innocent. Avec tout ce qu’elle a vécu, elle mérite d’être heureuse et la fin m’a beaucoup car j’espérais que ça finissait comme ça.

On passe par beaucoup d’émotions lors de la lecture. Joie, colère, tristesse, envie de vengeance… J’avoue que l’histoire est assez prévisible par moment. On se doute de ce qu’il va se passer mais j’ai quand même eu quelques surprises qui m’ont bien plu.

En conclusion, Dies Irae : Les larmes de sang fut une belle découverte. L’auteure parle de beaucoup de sujets, le racisme - les enfants étant métisses ont subits beaucoup de regard haineux, de méchanceté ; la violence, la mort… mais aussi de l’amour. Les personnages sont attachants, l’action est bien présente, il y a tout pour faire un bon roman.
Ce qui est sur c’est que je vais me laisser tenter par un autre roman de l’auteure.

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire