Mes dernières chroniques :

jeudi 17 juin 2021

A silent voice de Yoko Kurahashi & Yoshitoki Oima



Résumé :
Shoko est malentendante depuis la naissance. Même équipée d’un appareil auditif, elle peine à saisir les conversations et à comprendre ce qui se passe autour d’elle. Effrayé par ce handicap, son père a fini par l’abandonner, laissant sa mère l’élever seule. Quand Shoko est transférée dans une nouvelle école, elle s’emploie à surmonter ses difficultés mais, malgré ses efforts pour s’intégrer dans ce nouvel environnement, rien n’y fait : les persécutions se multiplient, menées par Shoya, le leader de la classe.

Tour à tour intrigué, fasciné puis, pour finir, exaspéré par cette jeune fille qui ne sait pas s’exprimer comme tout le monde, le garçon décide de lui rendre la vie impossible par tous les moyens. Psychologiques puis physiques, les agressions se font de plus en plus violentes… jusqu’au jour où la brimade de trop provoque une plainte de la famille de Shoko et l’intervention du directeur de l’école. C’est alors que tout bascule pour Shoya : ses camarades, qui jusque-là ne manquaient pas, eux non plus, une occasion de tourmenter la jeune fille, vont se retourner contre lui et le désigner comme seul responsable… 

En terminale, le jeune homme, devenu à son tour un paria, prend son courage à deux mains et décide de retourner voir Shoko. Mais leurs retrouvailles ne se déroulent absolument pas comme il les avait imaginées. Harcèlement scolaire, handicap, acceptation de l’autre, difficulté à communiquer… une histoire sensible et délicate, centrée sur des thèmes forts et actuels, devenue un véritable phénomène au Japon. 

Mon avis :
Ce roman est une adaptation du manga A silent voice qui fait parler de lui. N’ayant jamais lu ce manga, je me suis laissée tenter de découvrir cette histoire en roman.

On suit Shoya, un jeune homme qui est en terminal et qui en a marre de sa vie. Il veut changer après ce qu’il a fait à Shoko quand ils étaient en primaire. Il essaye de la retrouver pour se faire pardonner et essayer d’arranger les choses.

On a des flashbacks qui permettent de voir ce qu’il s’est passé au primaire.
Shoya était un jeune garçon qui s’ennuyait en cours, jusqu’au jour où Shoko est arrivée dans sa classe. Shoko est malentendante, du coup, elle retarde la classe et n’arrête pas de sourire constamment, ce qui l’agasse. Shoya va harceler psychologiquement mais aussi physiquement Shoko. Tellement que j’ai détesté ce personnage quand l’auteur nous décrivait les scènes. Ce n’est pas possible, qu’un jeune garçon soit autant méchant que ça envers une fille qui a un problème.

A présent, Shoya a appris la langue des signes, il essaye de tout faire pour faire sourire Shoko. Petit à petit, on commence à l’apprécier…
Il faut dire qu’après le départ de Shoko de l’école, Shoya a été la risée de l’école, il était harcelé et n’a plus eu d’amis… D’un côté, c’est bien fait pour lui après ce qu’il a fait à Shoya mais ça fait aussi de la peine.

C’est un roman poignant, qui traite de sujets très difficiles, comme le handicap, le harcèlement, l’amitié… Quand on lit ce roman, on se remémore nos années passées à l’école.

Après avoir lu ce roman, j’ai bien envie de voir le film. Pas de lire les mangas car ça serait trop répétitif entre le roman, les mangas et le film… Mais l’adaptation en film m’intéresse bien.

On a des illustrations dans le roman, qui apporte un petit plus. Certaines scènes sont représentées, on met un visage sur les personnages facilement grâce à ça.

En conclusion, un roman très touchant. Par moment, l’histoire fait mal, on déteste Shoya mais c’est fait exprès pour après l’apprécier encore plus avec ce qu’il fait pour arranger les choses. Une très belle histoire d’amitié.

Je tiens à remercier les éditions Lumen pour cette magnifique découverte !

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire