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jeudi 18 juillet 2013

Katana, tome 1 : Vent rouge de Jean-Luc Bizien


Résumé :
Le roi-dragon exerce sa tyrannie sur le Japon. Un jour, Ichirô, apprend que le souverain a tué ses parents. Assoiffé de vengeance, le jeune samouraï errant décide de défier le Shogun sorcier. Hatanaka, son père adoptif et samouraï d'élite va le préparer à l'impossible. Ichirô part pour une longue quête, au cours de laquelle il sera rejoint par des compagnons de route, voleur, paysan ou ninja. Il devra les accepter dans leurs différences, réunir leurs forces et leurs caractères... et se découvrir à son tour.

Mon avis :
J’avais un peu peur de lire ce livre car j’adore les mangas et les animés. Et comme je n’avais jamais lu de livre sur le Japon, j’avais de l’appréhension surtout que c’est un auteur français qui a écrit l’histoire mais après avoir fermé ce livre je n’ai aucun regret, bien au contraire.

Ichirô a quinze ans, son maître se nomme Hatanaka, tous les deux sont des yamabushi (Guerrier de la montagne). Avant Hatanaka était un samouraï redoutable mais quelqu’un lui a confié une mission : prendre soin d’Ichirô. Maintenant qu’Ichirô est capable de comprendre, Hatanaka va lui apprendre la vérité sur son passé. Ichirô a décidé de venger la mort de ses parents pour tous les moyens… Une quête va commencer pour ses deux yamabushi. Tournoi, combats, s’évader, trahison…

L’histoire en elle-même est basique « Un tyran tue les parents d’un jeune homme et celui-ci veut se venger ». Mais le côté Japon, les tournures des événements, les descriptions des scènes… font de cette histoire, une histoire unique.
Dès le début on sent que l’auteur sait de quoi il parle, les noms, les explications tout est très bien décrit pour que le lecteur ne se sente pas perdu dès le départ. Et à force de lecture on se fait totalement au langage que l’auteur utilise.
L’auteur alterne les points de vue sur plusieurs personnages. Comme ça, on se rend compte de ce qu’il se passe ailleurs qu’auprès d’Ichirô. Le style de l’auteur est vraiment prenant, il nous donne des indices petit à petit, et quand je voyais que j’arrivais à la fin, je ne le voulais pas car je savais qu’à la fin allait l’auteur nous mettre un truc énorme pour que le lecteur continu sa saga et ça n’a pas raté.

Les personnages sont vraiment bien construits, chacun à sa personnalité et elle est respectée tout le long du livre. Ichirô apprend une triste nouvelle et une quête commence. On voit que c’est un garçon qui a été élevé dans la montagne car il ne connaît pas les coutumes quand il est avec du monde, ce qui est assez drôle. De plus, même s’il sait se battre, il n’aime pas faire couler le sang. Il se rend compte qu’il va avoir besoin d’entrainement pour assouvir sa vengeance.
Hatanaka m’a beaucoup plu comme personnage. Il tient beaucoup à Ichirô et ne veut pas qu’il soit blessé. Au début, je pensais qu’Hatanaka avait perdu un peu son côté samouraï mais je me suis trompée car il est et restera toujours un samouraï. Il s’est être sage, posé selon les moments mais il est aussi un adversaire très redoutable quand il le faut.
Ôno est un personnage sanguinaire au départ, ce n’est pas un personnage qui évite de se battre au contraire, il adore ça. Dès le début de l’histoire il apparaît comme un personnage sans cœur où la vie humaine n’a pas d’importance, mais au fil de l’histoire, on apprend à le connaître.
Ichirô fait la rencontre de nombreux personnages lors sa quête, méchant, voleur…

En conclusion, j’ai adoré le style de l’auteur, l’histoire, les descriptions, l’intrigue… Ca se lit très facilement et rapidement. Les personnages sont vraiment intéressants. Mais une question se pose à moi : Pourquoi Ôno s’énerve-t-il comme ça à la fin ? Un point négatif dans ce livre, c’est que l’idée de la fin de l’auteur est vraiment géniale, mais la tournure que prend les choses n’ont pas été claires.

Je tiens à remercier Babelio et les éditons Le pré aux clercs de m’avoir fait découvrir ce roman !

(Cliquez sur l'image pour voir la chronique)
Tome 2

7 commentaires:

  1. Je ne suis pas une grande fan du Japon donc je passe mon tour !

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  2. Une fin intrigante, c'est certain !

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  3. J'avoue que le Japon et moi ça fait 142, du coup à cause de ça, ce livre ne me branche pas des masses même malgré ce que tu en dis, alors je vais passer mon tour ^^

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  4. J'ai apprécié aussi, mais peut être pas autant que toi.
    Ono s’énerve à la fin car Ichirô repousse ses avances...d'après ce que j'ai compris, en tout cas (c'est aux pages 320-321 ^^).

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  5. Ca donne envie , je ne suis pas très branchée japon mais ça me changera .

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